Vous êtes 592 à ce jour,
à recevoir cette newsletter qui revêt d’ordinaire un rythme plus
hebdomadaire.
Sans jeu de mot aucun, si vous recevez/suivez/lisez (encore) celle-ci,
c’est que vous présentez vraisemblablement une pathologie commune
à la nôtre, le virus de la musique.
Contrairement
à son faux-frère qui semble être à l’origine de nos « étranges vies »
et face auquel tous les acteurs ne jouent pas la même partition, notre virus à
nous, nous le chérissons et ne pourrions vivre décemment sans ses effets curatifs.
Mais en ces jours hors du commun, nous avons pris la liberté
d’enfreindre votre « stay at home » au rythme d’une missive
quasi quotidienne.
Ne le prenez dès lors pas comme un envahissement unilatéral
de votre espace privé mais plutôt comme un Effet Secondaire
de Confinement (ESC – en haut à gauche sur votre clavier!).
C’est pourquoi, n’hésitez pas à nous lire/ignorez selon votre humeur
et pourquoi pas à nous répondre, cela fera notre bonheur.
Il est à l’évidence plus aisé pour certain(e)s que d’autres d’échanger
en cette période de confinement. Force est de reconnaître que ce
que nous vivons actuellement est tristement unique mais assurément
plein d’enseignements.
Fin du
préambule, je me lance également…
J’ai toujours apprécié le jeu de « l’Ile déserte ». Ces trois livres, disques, films,… à emporter dans ses ultimes bagages en destination
d’un lieu insulaire pour affronter, seul le temps qui passe.
Choisir, trancher, écarter, renoncer… pour finalement sélectionner un artiste, une œuvre témoin au final d’un ressenti totalement subjectif.
« Harvest
Moon » de Neil YOUNG, donc…
Pourquoi
cet album-là ? A mi-chemin d’une discographie pléthorique pas toujours
qualitative mais qui sur la longueur vaut assurément d’être suivie.
Si vous le connaissez, il vous sera peut-être possible de me rejoindre
(sur une autre île, s’entend bien !) ou pas.
Mais peu importe l’adhésion en fin de compte, le plus important à mes yeux, c’est surtout d’imaginer l’une ou l’un d’entre vous, parmi ces 592, « découvrir » et pourquoi pas « apprécier » ce qui à mes modestes oreilles se dévoile comme un manifeste non négociable.
La nature humaine se nourrit de découvertes et de sentiments que
les algorithmes les plus savants et développés ne remplaceront jamais.
Attendez-nous, on vous attend,
Merci de
nous suivre, courage et prenez soins de vous.
Y.
Neil YOUNG
« Harvest Moon »