What is up at CAROLINE Music ?

 Peter DOHERTY &
Frédéric LO
Fantasy Life Of Poetry & Crime
(DD, Yves)

« Après « Crève-Coeur » de Daniel DARC en 2004, Frédéric LO
s’associe au petit prince de la défonce pour accoucher
d’un album d’une sincérité immédiate, empli de charme
et d’arrangements délicats. La voix brinquebalante de DOHERTY
fait toujours mouche et dévoile une émotion palpable.« 
—–

JUICY
Mobile
(Colin de chez Tropismes)
 
« Il était une fois deux ensorceleuses dont les voix s’accordaient
tellement bien qu’elles voulurent le faire savoir. Pour se faire
entendre du Bronx de St gilles au ghetto de Rhodes Sangeles,
elles gravèrent sur vinyle leur R’n’B’ plus sombre et déjanté
que dégoulinant. Même notre Zwangere fut charmé.« 
—-

PIKE Vs The AUTOMATON
s/t
(Massimo)

« Quand Matt PIKE, en congé forcé de SLEEP et HIGH ON FIRE,
s’éclate dans son garage en attendant des jours meilleurs,
il dégaine ce qu’il sait faire de mieux. Un son gras et bouillonnant,
des chevauchées rageuses et ébouriffantes et représenter,
il suffit de se farcir « Throat Cobra » pour s’en convaincre,
la seule et unique incarnation de Lemmy qui soit. »

KING HANNAH
I’m Not Sorry,
I Was Just Being Me
(DD, Massimo, Yves)

« De bout en bout, le duo de Liverpool distille de très grandes
chansons, aux allures de classiques instantanés. On évoquera
inévitablement les guitares impétueuses de PJ Harvey et 
tout autant la sensibilité de Beth GIBBONS que l’élégance de
Sharon Van ETTEN. Voici un disque auquel il va falloir
solidement se mesurer cette année.« 
—–

EXEK
Advertise Here
(Massimo)
 
« La réédition de leur premier album nous avait laissé sur le carreau.
Trois disques plus tard, les Australiens poussent un cran plus loin
leur inspiration débridée. Il faut pouvoir s’imaginer P.I.L mixé par
Adrian SHERWOOD et noyé dans une léthargie brumeuse
brodée par Brian ENO. Vous l’avez ? Eux aussi...« 
—-

MARILLION
An Hour Before It’s Dark
(Yves)

« Du rock progressif certes, voilà qui devrait faire peur
à certains. Oubliez la période «Fish» des débuts, le Marillion
de «Hogarth», tout en restant lyrique et tragédien,
se veut bien plus accessible et intemporel que vous ne l’imaginez.
Candidat au meilleur album depuis «Marbles». Mais cela n’engage que moi. »