Albums of the Week

WARMDUSCHER
At The Hotspot
(Nico)

 
« Cap sur Londres pour se délecter de la science du groove synthétique
des désaxés de WARMDUSCHER. Il faut dire que l’influence 
de Joe GODDARD et Al DOYLE de HOT CHIP aux manettes de ce
troisième album est manifeste. Pas d’inquiétudes, la tambouille des
lascars demeure tout aussi débridée, foutraque et salement rock’n’roll. »

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Paolo NUTINI
Last Night At The Bittersweet
(Yves)

« 
Qu’on le veuille où non, il y a des voix qui pardonnent tout
de même 8 ans d’absence. Avec « Last Night In The Bittersweet »,
épopée de 70 minutes couvrant un spectre allant du soul-rock classique
au post-punk en passant par un krautrock hypnotique, l’écossais place
la barre très haut. Album varié certes qui n’enfreint en rien sur le talent.
Gros coup de coeur. »
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TV PRIEST
My Other People
(DD)

« Retour dans la capitale anglaise pour réceptionner la deuxième livraison
d’un TV PRIEST attendu de pied ferme. Leur new wave/post-punk
réconforte à la première écoute. La voix chaude et puissante survole en
alternance morceaux rentre-dedans et plages plus torturées. Effet garanti… »
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ANTELOPER
Pink Dolphins
(Massimo, Nico)

 
« La trompettiste Jaime BRANCH et le bidouilleur Jason NAZARY
sont d’implacables improvisateurs. Le duo s’est ici adjoint les services
du guitariste Jeff PARKER, qui densifie le son de manière considérable
tout en recentrant le propos. ANTELOPER, entité mouvante
et imprévisible sort son disque le plus passionnant à ce jour. »

Albums of the Week

KULA SHAKER
First Congregational Church 
Of Eternal Love & Free Hugs

(Yves)

« Après 6 années de silence, la bande à Crispian MILLS réapparait
sous la forme d’un concept album inspiré et audacieux. 
Pleinement ancré dans les décennies 60s/70s avec cette géniale touche
psyché rock… so British les Londoniens frappent très fort pour,
selon moi, leur meilleur album à ce jour. Bienvenue à l’office de
l’Eglise Congrégationaliste de l’Amour Eternel et des Câlins Gratuits… »
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ROBOCOBRA QUARTET
Heaven
(Massimo)

 
« La bande de Belfast, selon ses propres dires, a passé les
dernières années à écumer les salles et à improviser ses gammes.
Il était grand temps de convertir cette énergie de la scène au service
d’un nouvel album. Enregistré dans des conditions live,
le groupe sonne compact, le cuivre rutile et le frontman
affiche un sens de la narration irréprochable. Un peu comme
si SUNWATCHERS s’acoquinait avec ENABLERS. « 

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Albums of the Week

The DREAM SYNDICATE
Ultraviolet Battle Hymns
& True Confessions

(Yves)

« Après un hiatus de plus de 20 ans, DREAM SYNDICATE nous est
revenu en 2017 avec l’impeccable ‘How Did I Find Myself Here?’.
Depuis, l’infatigable Steve WYNN et ses acolytes, nous pondent un disque
presque chaque année, dont la qualité ne semblent nullement s’atténuer. Psychédélique, groovy et mordant, la marque des grands… »
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Bobby OROZA
Get On The Other Side
(Yves)

 
« Né d’une mère bolivienne et d’un père norvégien, le soulmen
Finlandais a cultivé cette richesse multiculturelle pour la mettre
au service de ses délicates et langoureuses complaintes.
Egalement pensionnaire du précieux label de Leon MICHELS
(Lee FIELDS, El MICHELS AFFAIR, …), attendez-vous donc
à dodeliner tout entier sans aucune retenue. »

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COCONUTS
2
(Massimo)
 
« Il aura fallu douze ans à nos cocos pour pondre leur deuxième pavé, 
manifeste de bruit et de lenteur. Autrement dit, aussi perçant
et lancinant qu’hypnotique et cathartique. Les New-yorkais
ne font absolument rien pour brosser l’auditeur dans
le sens du poil. Un effort hautement apprécié… »

Albums of the Week

DESTROYER
Labirynthitis
(DD, Yves)

« Le canadien, ouvert tout azimut, pioche une fois encore
dans ses influences en évitant soigneusement de faire du surplace.
Il prend, avec cette nouvelle livraison, la tangente vers
des sonorités à la NEW ORDER. Au risque de diviser dans
un premier temps pour mieux rassembler par la suite. »
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Angel OLSEN
Big Time
(Yves)

 
« Ne soyez pas effrayé par le virage alternative country 
ouvertement déclaré. Angel OLSEN étale son savoir-faire
dans un album irréprochable et soutenu par un songwriting
ciselé empreint du deuil et du cheminement vers l’acceptation. »