Catégorie : Albums of the week

SPRINTS
Letter To Self
(Yves)

« Ces jeunes Dublinois n’ont rien inventé mais assument
parfaitement leur engagement dans la course. Sur fond de
guitares revêches à la sauce IDLES, la voix de Karla CHUBB
proche de celle de Polly Jean à ses débuts, n’a pas son
pareil pour vous remuer en ce début d’année. 
Album de décrassage idéal. »
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Bill RYDER-JONES
Lechyd Da
(DD)

« Cinquième sortie en solo pour l’ex CORAL.
Album ambitieux, à la fois intime, tendre et joyeux.
Toute en fragilité et subtilement orchestrée, l’oeuvre
de l’artisan solitaire continue de se nourrir de
ses angoisses, jusqu’à tendre au final vers un
son shoegaze de plus en plus lumineux. »

Peter GABRIEL
I/O
(Yves, Owi)

« Enfin ! Après 20 ans d’attente, revoilà Peter Gabriel
avec un véritable nouvel album studio qui réunit ses fidèles
comparses ainsi que des belles découvertes.
Au menu, 12 titres de haute tenue, très variés et soignés
avec des arrangements somptueux. 
Comme toujours, Gabriel émeut et interpelle,
cette fois en abordant l’inexorable marche du temps
et les multiples interconnexions qui faconnent nos vies
(i/o = input/output). « 
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LOVERMAN
Lovesongs
(Yves)

« Loverman est le projet solo du Bruxellois James De Graef,
ancien membre du groupe synth rock Shht.
Ses « chansons d’amours » en mode guitare folk agrémentées de cordes
sur voix crépusculaire sont des écrins de pureté enclins à vous briser le coeur.
Sur terre, quelques part entre Kris DANE et Howie GELB.
Au ciel, les fantômes de Leonard COHEN, Nick DRAKE,
Sixto RODRIGUEZ et Scott WALKER ne sont jamais loin.
L’hiver peut commencer…

 

 

GHOST WOMAN
Hindsight Is 50/50
(Yves)

« Troisième album en dix-huit mois. Evan Uschenko, l’homme
aux manettes de GHOST WOMAN, ne semble tolérer ni le
sur-place, ni la redondance. La quiétude des grands espaces
évoquée il y a quelques mois fait place à la noirceur et l’électricité.
Plus proche ici des BLACKS ANGELS que de la country acide de
sa précédente virée, on reste épaté par la cohérence de sa trajectoire. »
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V/A
If There’s Hell Below
(DD)

« Treize titres exhumés de l’enfer garnissent cette compilation
afro-américaine. Une déferlante de guitares fuzz et de pédales
wah-wah qui dévoile un monde sous-terrain niché entre les
imposantes carrures de Jimi HENDRIX et George CLINTON. »
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AESOP ROCK
Integrated Tech Solutions
(Massimo)

« Parmi les pionniers d’un abstract hip-hop, expérimental et
frange mineure de l’auditoire rap, trône AESOP ROCK, figure
centrale dont la longévité n’a finalement d’égale que la pertinence.
Qu’il ait garni les rangs de Definitive Jux, label monté par EL-P,
n’avait rien d’étonnant et la comparaison avec le comparse de
KILLER MIKE au sein de RUN THE JEWELS tient toujours la
route. Consistant de bout en bout, ce dixième album force le respect. »

VASTUM
Inward To Gethsemane
(Nico)

« Signés sur 20 Buck Spin depuis leur deuxième album,
les Californiens sont de retour après quatre ans pour nous
infliger une bonne rasade de death old-school. L’ensemble se
veut donc dense, tourmenté et sanguinolent tout en parvenant
à réactualiser l’écrasant héritage d’AUTOPSY ET d’INCANTATION. »
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NDOX ELECTRIQUE
Ted Ak Mame Coumba Lamba
Ak A Mame Coumba Mba
(Massimo)

« Et en parlant d’incantation, la Ndox Electrique sénégalaise
serait un rituel, sombre et puissant, appelé à motiver les
esprits à défier le monde moderne. Percussions, danses et chants
s’entremêlent ici à grand renfort de guitare électrique afin de
transcender la vie et la mort. Un disque en forme de rituel frénétique
et halluciné auquel on s’adonne sans l’ombre d’une hésitation.«