Catégorie : Albums of the week

The HARD QUARTET
s/t
(Yves, Jack)

« C’est toujours un plaisir de recroiser la route de ce bon
Stephen MALKMUS, comme un vieux copain qui, sans
nous dérouter, ne nous déçoit jamais. S’il est en plus
flanqué de Jim WHITE, Matt SWEENEY et d’Emmett
KELLY, on tend forcément l’oreille. Plus variée que
l’on ne pourrait le soupçonner, la tambouille du
quatuor, contrairement au statut de monument de
ses auteurs, n’est définitivement pas figée. »
—–

Geordie GREEP
The New Sound
(Ben)

« Geordie GREEP, ex-frontman de BLACK MIDI, nous invite 
à l’intérieur de son crâne. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il
se passe pas mal de choses là-dedans. On y trouve des restes
de sa précédente formation, un peu de bossa, des gros synthés,
un penchant avoué pour la comédie musicale et même une
reprise de SINATRA. Un contenu hétéroclite qui ne cible pas
tout le monde et c’est d’ailleurs pour cela qu’il faut l’essayer. »
—–

The BUG
Machines I – V
Alessandro CORTINI
Nati Infiniti
(Massimo)

—–

« Pour un massage auditif tout en suspension,
l’enchainement BUG – CORTINI a fait ses preuves.
Des lourdes vagues instrumentales dub-indus
de l’Anglais aux drones électroniques de l’Italien,
le trip hallucinatoire est garanti par la maison. »

 

MEMORIALS
Memorial Waterslides
(Massimo, Nico)

« Après plusieurs bandes originales et quelques fumeuses
expérimentations compilées de-ci de-là, débarque enfin
le premier véritable album de MEMORIALS, et c’est une
épatante mise au jour. Le duo, composé de Verity SUSMAN
(des mémorables et regrettées ELECTRELANE) et du complice 
Matthew SIMMS (pigiste chez WIRE depuis bientôt quinze
ans), évoque immanquablement l’ombre de leurs passés
respectifs. Entre stridences et pop anguleuse, il émerge ici un
nouveau chapitre d’une cohérence et d’une classe assez folles. »
—–

NONPAREILS
Rethoric & Terror
(Massimo, Nico)

« Derrière cet alias intrigant on retrouve Aaron HEMPHILL
qui, lorsqu’il a déserté les LIARS, en a laissé plus d’un sur
le carreau. Et si cet album constituait enfin la suite logique
des grands disques des New Yorkais que l’on a tant révérés ?
Un album qui souffle le froid (le minimalisme) et le chaud
(le radicalisme), et qui maintient sa vibrante étreinte de
bout en bout. Menteur un jour, menteur toujours… »
—–

 

THE THE
Ensoulment
(Owi, Yves)

« Pas loin du quart de siècle plus tard, Matt JOHNSON
réouvre l’aventure THE THE avec un nouvel album
et une tournée qui vient de réjouir une Ancienne
Belgique pleine à craquer. Apaisé, cet Ensoulment aux
teintes folk, habité et envoûtant, prouve que l’auteur
a conservé son style unique mais surtout, son âme. »
—–

FLOATING POINTS
Cascade
(Jack, Yves)

« Retour aux racines pour Sam SHEPHERD alias FLOATING POINTS.
Aux antipodes de son exceptionnelle collaboration avec le saxophoniste
Pharoah SANDERS, Cascade se vit comme une plongée organique et
mélodique conçue pour faire danser les gens tout en évitant les
digressions conceptuelles de ses précédents travaux. La production
plus intuitive et resserrée offre une expérience musicale brute
et jouissive. Ne cherchez plus la claque électro de la rentrée. »
—–

TINDERSTICKS
Soft Tissue
(Yves)

« Soft Tissue » reflète parfaitement la maturité et l’évolution
constante du groupe britannique mené, on le sait, par la voix
envoûtante et lancinante de Stuart A. STAPLES. Aux arrangements
luxuriants de cuivres et de cordes réalisés par Julian SIEGEL,
Dan McKINNA et Lucy WILKINS s’ajoutent les choeurs habités
de Gina FOSTER. Sans dérive ni concession commerciales, 
tout en restant fidèle à leur style inimitable depuis trois
décennies, on peut parler de carrière exemplaire. »
—–

UNIFORM
American Standard
(Massimo, Nico)

« En proie au doute quant à l’avenir du groupe, les gaillards
ont projeté leur tripes sur la table avec une intensité et
une intégrité sans commune mesure. Leur industrial noise
n’a probablement jamais semblé si viscérale et implacable.
La démonstration même d’une véhémence toute rédemptrice. »
—–

BUG CLUB
On The Intricate Inner
Workings Of The System
(Ben)

« Il y a des jours où l’on a juste besoin d’albums simples,
funs et jouissifs pour onduler la tête. Et cet efficace
On The Intricate Inner Workings Of The System fait
parfaitement le job. Des rythmes entraînants,
une pluie de riffs garage old-school et des mélodies
tranchantes qui grésillent de partout. Un disque
feel-good qu’on se repasse à peine il se termine. »