« Après plusieurs bandes originales et quelques fumeuses expérimentations compilées de-ci de-là, débarque enfin le premier véritable album de MEMORIALS, et c’est une épatante mise au jour. Le duo, composé de Verity SUSMAN (des mémorables et regrettées ELECTRELANE) et du complice Matthew SIMMS (pigiste chez WIRE depuis bientôt quinze ans), évoque immanquablement l’ombre de leurs passés respectifs. Entre stridences et pop anguleuse, il émerge ici un nouveau chapitre d’une cohérence et d’une classe assez folles. » —–
NONPAREILS Rethoric & Terror (Massimo, Nico)
« Derrière cet alias intrigant on retrouve Aaron HEMPHILL qui, lorsqu’il a déserté les LIARS, en a laissé plus d’un sur le carreau. Et si cet album constituait enfin la suite logique des grands disques des New Yorkais que l’on a tant révérés ? Un album qui souffle le froid (le minimalisme) et le chaud (le radicalisme), et qui maintient sa vibrante étreinte de bout en bout. Menteur un jour, menteur toujours… » —–
MYSTERY LIGHTS Purgatory (Jack, Yves) “Troisième album pour ‘WICK’, filiale à guitare de chez DAPTONE, pour l’un des ‘meilleurs groupes affilié à la scène garage de New York‘ selon le NME. Rétro, sans être passéiste, le combo dégoupille un cocktail explosif de leurs influences (KINKS, EASYBEATS ou SONICS), au service d’une efficacité toute contemporaine. » —–
PARTY DOZEN Crime In Australia (Massimo)
“Il faut bien avouer que l’on est complètement passé à côté de cet improbable duo australien, truculente association d’une saxophoniste et d’un batteur. Ça grince, ça dérape et ça part en vrille mais, sans jamais perdre le sens du groove assassin et du contretemps qui déboite. Les fans de WARMDUSCHER feraient bien de lâcher leur pipe à eau et de promptement jeter une oreille à ce nouvel ovni aussie. » —–
BRIGHT EYES Five Dice, All Threes (Yves)
“ À 44 ans, on peut dire que Conor OBERST n’a pas chômé. Que ce soit sous son nom, en duo avec Phoebe BRIDGERS ou depuis 98, au sein du giron BRIGHT EYES, duquel a d’ailleurs récemment émergé un 13è album qui, au fil des écoutes, nous délivre toutes ses promesses. L’homme d’Omaha, dont l’inspiration oscille entre TWEEDY et DYLAN, pare de sa voix chevrotante, des chansons en forme de confession dans lesquelles il s’abandonne à nouveau sans fard. » —–
PARLOR GREENS In Green, We Dream (Ben)
“C’est chaleureux, c’est groovy. On l’écoute dans les transports, en cuisinant ou peut-être même en ne faisant rien du tout. Une batterie, une guitare, un orgue, rien de plus. Trent-cinq minutes de soul instrumentale et de jazz débridé qui donnent envie de se trémousser… Peinard. »